Critique du « bal des femmes folles » (2021) : les terreurs ennuyeuses mais fascinantes de la vie d’asile

Par Robert Milakovic /13 septembre 202113 septembre 2021

Une dame de Paris hospitalisée à tort tente de s'en tirer avec l'un de ses soignants. Basé sur le roman de Victoria Mas 'Le Bal des Folles'.





Deux frères et sœurs contiennent et partagent des secrets personnels dans la France du XIXe siècle, une famille de la haute société. La France. Théophile (Benjamin Voisin) est encouragé par sa famille à épouser une femme similaire mais est discrètement homosexuel, connu seulement de sa sœur. Elle peut avoir beaucoup de confiance l'une pour l'autre, compte tenu de leurs relations étroites. Reste que pour Théophile, il est sans doute plus simple de s'ouvrir sur son existence secrète, car elle possède un pouvoir, même si elle a été voyante, grâce à sa sœur, Eugénie (une Lou de Laâge hors pair).

Il s'agit d'un premier acte passionnant d'une juxtaposition dans Le bal des folles, qui, sous certains aspects, est co-écrit et réalisé par French Treasure Mélanie Laurent (qui adapte le roman de Victoria Mas du même nom que le scénariste Christophe Deslandes ). Et bien que je ne m'attende pas à ce que Théophile suive quand Eugénie sera chassée de sa famille, j'ai l'impression que la configuration de cette relation est inutile et inutile. Je ne serais pas surpris que Mélanie Laurent rajoute le personnage à cette version pour rendre la chute du danger narratif si brutale qu'elle ne puisse pas aller vers lui de toute façon en retard.



Cependant, Eugénie trouve un héritage intentionnel une nuit en aidant sa grand-mère. Eugénie dévoile les faits concernant la communication avec les esprits lorsque sa grand-mère lui demande comment elle peut le découvrir. La maman d'Eugénie la réveille le lendemain et lui lance un regard étrange et inquiet. Elle lui ordonne alors de préparer un événement pour son frère et son inévitable épouse. Sa mère est quelqu'un avec qui elle n'est pas d'accord et a l'habitude de faire la mauvaise chose, en particulier avec le rejet d'une cérémonie de bal à venir qu'elle perçoit comme dégradante pour les femmes. Son père (et son frère) l'ont déposée à son grand désarroi dans la célèbre institution de la Salpêtrière, craignant ce que leur don fera pour l'image de la famille.

Eugénie est nue, déshumanisée et déclarée folle en quelques minutes. La conviction du Dr Charcot (Grégoire Bonnet) que ses procédures d'hypnothérapie peuvent être connues pour l'approche des femmes hystériques (y compris les femmes qui font du shopping dans ses recherches scientifiques répugnantes) est également affligeante. Il y a aussi une compréhension générale que beaucoup de femmes ne sont pas aussi coucou que tout le monde le pense. Certaines femmes exclues de leur famille sont autorisées à commettre des crimes mal interprétés, sont atteintes de troubles mentaux ou subissent de graves traumatismes liés à des abus sexuels. Une dame du nom de Louise (Lomane de Dietrich) abusée et tombée par des mensonges flagrants, Eugénie devient vite une amie et propose qu'un homme du nom de Jules (Christophe Montenez) lui enlève tout cela. Elle est, bien sûr, impatiente de savoir si.



La solution est le bal annuel des femmes folles, un événement qui existait auparavant dans la vraie vie. Cet événement était censé affronter la haine d'Eugénie, qui apparaît désormais comme la seule chance de passer une bonne nuit, mais dans des conditions tordues et humiliantes. Un aperçu des patients qui se cognent et se cognent est une scène du film dont on se souvient le plus pour atteindre un chaudron de vêtements, jalonnant des revendications. C'est ce qui est palpitant dans un lieu de terribles tourments, même lorsque tout l'événement est destiné à parodier la civilisation.

À cet égard, il est affligeant de constater que The Mad Woman's Ball ne veut pas s'intéresser de près à ces femmes, qui semblent toutes être des histoires horribles et valent la peine d'en savoir plus. Au lieu de cela, le récit se concentre principalement sur les sanctions contre Eugénie (une séquence de psychothérapie cruelle peut faire frissonner à regarder). Elle fait tout ce qu'elle peut pour garder sa dignité (refuser que les infirmières l'aident à marcher) et réaffirme sa capacité à communiquer avec les esprits. Enfin, dans les situations où, bien que cela ait fonctionné de manière crédible, ils ne sentent qu'ils existent que pour des intrigues pratiques, ils commencent à parler à des proches décédés ou à des infirmières. Cependant, diverses réponses d'infirmières suffisent à garantir que l'appareil n'est pas en panne.



Geneviève (Mélanie Laurent, qui travaille ici trois fois) est l'une de ces tutrices en chef, avec la meilleure réponse possible, notamment face à la nécessité de contacter sa sœur, qui l'a terriblement perdue. Geneviève consacre un temps raisonnable sur un seul écran à regarder sa vie privée avec son père, dans un effort qui s'efforce de réaliser le lien complexe entre eux mais aussi d'éliminer les terreurs fascinantes de la vie asilaire et du Bal imminent.

Bien que fondamentalement stupides, les performances de Lou de Laâge et Mélanie Laurent sont suffisamment réalistes et superficielles pour faire de tout, de la torture, une évasion audacieuse inévitable (avec des résultats prévisibles). Un personnage essaie frénétiquement de maintenir son estime de soi tandis que l'autre remet en question son travail d'asile. Par conséquent, il s'agit d'une dynamique qui représente suffisamment le bal des femmes folles, tandis que le reste est soit jeté à part, soit mal géré. Il est également difficile de recommander un film qui manque de naturalisme dans la conspiration centrale de parler aux âmes mortes et semble exister pour faire avancer cette intrigue.

NOTE : 5/10

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